Échange
de Projets et d’Idées au Département « Hydraulique – Mécanique des
Fluides » (EPI-DHMF)
INPT/ENSEEIHT, 2 rue Camichel, 31071 Toulouse. http://www-hmf.enseeiht.fr
Référence du présent document : EPI-DHMF 0617 (2006).
L’AUGMENTATION DU BUDGET DU DEPARTEMENT
O. THUAL, 17 juin 2006
La première trace écrite de ce phénomène est lisible dans le compte-rendu de la réunion du Collège Des Enseignants de décembre 2005. Lors de cette réunion, je démontrais [EPI-DHMF (1201) 2005, 3pp. : .htm et .htm] que l’abandon de la formation INSTN, en 2004, induisait une décroissance de 60 kE du budget disponible en 2006. A partir de cette date, il revenait au niveau normal de 130 kE, conformément aux règles de répartition entre les Départements de l’ENSEEIHT. Je proposais alors une série de mesures permettant de s’adapter à ce budget, la principale étant la réduction du coût de la troisième année. J’indiquais que ne rien faire revenait à condamner la politique d’équipement du Département. Les enseignants m’ont alors demandé de transmettre la revendication d’une augmentation du budget du Département, ce que j’ai fait, mais il n’a pas été possible d’aborder de front les mesures « d’austérité » que je proposais de débattre.
Les autres traces écrites de cette revendication peuvent être lues dans les compte-rendus des Conseil d’Ecole des 17 mars et 16 juin 2006 et celui du Conseil de Département du 15 juin 2006.
Je pense avoir toujours clairement exprimé ma position sur cette question, et ce court article est l’occasion de la préciser si cela n’a pas été le cas. Je partage, bien entendu, le point de vue que la pédagogie est la mission essentielle de notre Ecole et que la politique budgétaire doit refléter cette priorité. C’est pour cela que je pense que la répartition des moyens doit être un instrument permettant d’améliorer, à tous niveaux, la pédagogie de nos formations. Avant d’augmenter le budget d’un Département, il faut s’assurer qu’il sera utilisé à bon escient. Je considère donc qu’une demande d’accroissement de moyens doit être accompagnée d’un projet étayé où l’on démontre l’efficacité des dépenses existantes et envisagées.
Bien entendu, il est beaucoup plus populaire de se
réfugier dans une fuite en avant consistant à réclamer plus de moyens avec un
argumentaire peu étayé que de monter un véritable projet dont la qualité
justifierait cette affectation de nouveaux moyens. D’un autre côté, je
reconnais que ma politique n’a de sens que s’il existe une instance supérieure
soucieuse de la reconnaître et de l’encourager ou si nous acceptons d’agir
comme si c’était le cas.
REFERENCES
[1]
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[2] Tous les articles du journal interne du
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